Les aliments transformés sont tous nocifs mais il y en a 2 particulièrement néfastes pour le cerveau

Fuente del artículo: topsante.com / Par Valeria Lotti

Ce n’est plus un secret, les aliments ultra-transformés nuisent à la santé globale. Mais des chercheurs ont identifié deux grandes catégories particulièrement problématiques qui, à terme, peuvent augmenter les risques de déclin cognitif.

 

Plusieurs études auparavant avaient étudié les effets néfastes d’une alimentation ultra-transformée sur la santé en générale. On sait en effet que celle-ci, en excès, peut avoir des conséquences sur le poids, le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, l’anxiété, la dépression et la mortalité. Bien sûr, la santé cérébrale n’est pas épargnée.

Dans une nouvelle étude, les chercheurs de Virginia Tech ont comparé des catégories spécifiques d’aliments et ont pu identifier celles ayant un impact majeur sur le fonctionnement du cerveau : les boissons et les viandes ultra-transformées. 

Les aliments ultra-transformés sont nombreux dans les rayons et de plus en plus populaires. Le problème, c’est qu’ils n’ont plus grand chose à voir avec les matières dont ils sont issus. Un aliment ultra-transformé a subi d’intenses transformations physiques par des procédés industriels et des additifs et ingrédients réservés à l’usage industriel sont souvent ajoutés. On pense aux huiles hydrogénées, amidon modifié…

S’ils doivent absolument être limités c’est parce qu’ils sont de moins bonne qualité nutritionnelle puisqu’ils contiennent plus de sel, de sucre, moins de fibres, vitamines et minéraux. Ils sont considérés comme délétères pour la santé et associés à l’obésité et à l’apparition de maladies chroniques. Ils réunissent les produits de boulangerie et les collations emballés, les boissons gazeuses, les céréales sucrées, les plats prêts à consommer ou préparés mais aussi les gâteaux apéritifs et la charcuterie par exemple.

La viande transformée et les boissons favorisent les troubles cognitifs

En s’appuyant sur les données de l’étude sur la santé et la retraite de l’Université du Michigan, les chercheurs de la Virginia Techont suivi 4 750 Américains âgés de 55 ans et plus pendant près de sept ans. Cette étude évaluait leurs fonctions cognitives tous les deux ans entre 2014 et 2020. À l’aide de tests de mémoire, de calcul et d’attention, les chercheurs ont cherché à comprendre le lien entre alimentation et déclin cognitif. Au total, 1 363 participants ont développé des troubles cognitifs

Les résultats montrent qu’une portion quotidienne supplémentaire de produits animaux ultra-transformés (charcuterie, nuggets, plats industriels à base de viande) augmente le risque de 17 %. Quant aux boissons sucrées, comme les sodas, les thés glacés et les jus industriels, elles enregistrent une hausse de 6 % du risque.

En revanche, la consommation globale d’aliments ultra-transformés, incluant sucreries, snacks ou produits céréaliers n’a pas été associée à une détérioration significative des capacités mentales.

"Il y a des choses que vous pouvez changer"

Cette étude suggère qu’il existe un moyen simple de préserver sa santé cérébrale et de prévenir les risques de démence. Il consiste à limiter la consommation de viandes ultra-transformées et de boissons sucrées. « Il y a des choses que vous pouvez changer », explique Brenda Davy, professeure de nutrition humaine, d'alimentation et d'exercice physique à Virginia Tech et co-auteure de l'étude. « Il s'agit de modération, de choix alimentaires raisonnables et équilibrés », ajoute la spécialiste.