Pesticides, fruits, légumes : une contamination persistante en France
Fuente del artículo: Consoglobe /image: - / Par: Valérie Dewerte
Générations Futures dénonce de nouveau la quantité de pesticides présents dans notre alimentation.
Publié le 15 décembre 2025, le dernier rapport de Générations Futures s’appuie sur les contrôles officiels les plus récents pour analyser la présence de pesticide dans les fruits et légumes non issus de l’agriculture biologique vendus en France.
Publié le 15 décembre 2025, le dernier rapport de Générations Futures s’appuie sur les contrôles officiels les plus récents pour analyser la présence de pesticide dans les fruits et légumes non issus de l’agriculture biologique vendus en France.
Dans le détail, les fruits apparaissent plus exposés que les légumes. Ainsi, 78 % des fruits non biologiques testés présentent des résidus de pesticide, contre 53 % pour les légumes, selon Générations Futures. Cette différence s’explique notamment par les pratiques agricoles, mais aussi par la sensibilité accrue de certaines cultures aux ravageurs. Les cerises, par exemple, atteignent un taux de contamination de 98 %, un niveau jugé particulièrement préoccupant par l’association, selon Générations Futures.
Santé : des substances toujours préoccupantes dans nos aliments
Au-delà des taux de contamination, le rapport de Générations Futures alerte sur la nature des pesticides retrouvés dans les fruits et légumes. Plusieurs substances identifiées sont classées CMR, c’est-à-dire cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques. Selon Générations Futures, ces molécules posent un risque particulier pour la santé humaine, notamment en cas d’exposition chronique, décembre 2025.
François Veillerette, porte-parole de l’association, résume cette inquiétude dans une déclaration publique. « Ces chiffres confirment une fois de plus que des substances dangereuses se retrouvent dans nos assiettes, malgré les alertes répétées », a-t-il déclaré.
Face à ces données, Générations Futures formule plusieurs recommandations. L’association appelle notamment à renforcer les plans de surveillance officiels, en intégrant de nouveaux métabolites peu recherchés jusqu’à présent. Le métabolite TFA, issu de pesticides fluorés, est explicitement cité comme devant être inclus dans les contrôles réguliers.